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Journal européen d’hydrologie
Volume 26, Numéro 3, 1995
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Page(s) | 271 - 278 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/water/19952603271 | |
Publié en ligne | 27 octobre 2010 |
Novel techniques for rapid bacteriological monitoring of drinking water
Nouvelles techniques de suivi bactériologique rapide de l'eau potable
WRc plc, Henley Road, Medmenham, Marlow, Buckinghamshire, SL7 2HD, United Kingdom
In the United Kingdom, the microbiological safety of drinking water supplies is currently assured by monitoring for the absence of the faecal indicator organisms, total coliform bacteria and Escherichia coli. Monitoring work of this type makes up the bulk of the workload of the typical microbiology laboratory in the water industry. However, the most popular method, membrane filtration, imposes a delay of 18 hours to obtain a presumptive result, and can take up to 72 hours to provide a confirmed result. These delays are a handicap in giving a prompt response to incidents involving the contamination of water supplies.
There is therefore a need for faster techniques which preserve the accuracy and reliability of the traditional methods. Fortunately, there are a number of new and rapid techniques for the labelling and detection of single bacterial cells, which could be adopted in the water industry for the enumeration of coliforms. Using these techniques, the requirement for culture of the bacteria can be avoided, and the test carried out in less than one working day. Techniques adequately to separate bacterial cells from water samples remain to be developed, although recent antibody-mediated separation systems seem very promising.
Résumé
Au Royaume-Uni, la protection de l'eau contre la pollution microbiologique se fait par la surveillance de l'absence d'organismes fécaux indicateurs : Escherichia coli et les coliformes. Ce travail de contrôle représente la majorité du travail quotidien des laboratoires de microbiologie de l'industrie de l'eau du Royaume-Uni. Bien qu'on ne doute pas de l'exactitude des méthodes actuelles, le temps nécessaire à obtenir un résultat, qu'il soit présomptif (18 h) ou confirmé (72 h) représente un désavantage important. Malgré les progrés accomplis dans le domaine de l'analyse microbiologique dans d'autres industries, les techniques rapides qui sont toujours nécessaires à l'industrie de l'eau n'ont pas encore été élaborées. Il existe actuellement de nombreuses alternatives aux méthodes traditionnelles, qui pourraient éventuellement s'appliquer aux échantillons d'eau. Il existe notamment des techniques de marquage spécifique des bactéries, ainsi que des instruments à haute sensibilité pour leur détection. Pourtant, s'il n 'existe toujours pas de méthodes spécifiques à la microbiologie de l'eau, les méthodes modernes à base d'anticorps, déjà utilisés dans le domaine médicale et alimentaire, sont susceptibles d'être appliqués avec succès.
© ASEES 1995