Trace lead monitoring in waters by potentiometric stripping analysis

¹ Dept. de Sciences Pharmaceutiques, Université de la Calabria, 87036, Rende, Italie
² Faculté de Pharmacie Paris 5, Université René Descartes, 75270, Paris, France

^* Corresponding author: giuseppina.ioele@unical.it

Received: 5 October 2012
Accepted: 14 December 2012

Abstract

A monitoring study on the presence of lead traces was realized on aqueous matrices by potentiometric stripping analysis. Assimilation of metal traces from environment, foods and drugs is an important process which contributes to metal bioaccumulation in the body. The method involves the direct acidification of the sample (20 mL) without further pre-treatments. The electrolysis time was fixed at 180 s, the potential at −900 mV, the electrolysis stripping time was maintained in 10 s. Lead solutions were used as internal standard to elaborate the calibration curve (R²>95%). The limit of quantitation resulted of 5 μg.L⁻¹. The method was validated on several water samples spiked with known amounts of lead. The method was applied to five Italian bottled water and eighteen water sources in the territory of Serra St. Bruno, Calabria, Italy, revealing the presence of traces of the metal in some of them.

Résumé

Une étude de suivi sur la présence de plomb en traces a été élaborée sur des matrices aqueuses par l’analyse de redissolution anodique. L’assimilation des traces de métaux provenant de l’environnement, des aliments et des médicaments est un processus important qui contribue à la bioaccumulation des métaux dans le corps. La méthode consiste à l’acidification directe de l’échantillon (20 mL) sans prétraitements autres. Le temps d’électrolyse a été fixé à 180 s, le potentiel à –900 mV et le temps de stripage électrolytique est maintenu en 10 s. Des solutions de plomb ont été utilisées comme étalon interne pour élaborer la courbe d’étalonnage (R²>95 %). La limite de quantification était de 5 μg.L⁻¹. La méthode a été validée sur plusieurs échantillons d’eau dopés avec des quantités connues d’avance. L’analyse a été appliquée à cinq échantillons d’eau italiens embouteillés et dix-huit échantillons d’eau des sources situées dans le territoire de Serra St. Bruno, Calabre, Italie, révélant la présence de traces de métal dans certains d’entre eux.